Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/03/2006

Les roches de Vergisson et Solutré

"Deux navires pétrifiés surplombant une mer de vignes" Alphonse de Lamartine.

medium_solutre-vergisson-pimont.jpg

Du haut de la roche de Solutré vous pouvez admirer la plaine de la Saône, le mâconnais, l'Ain et les Dombes, ainsi que les Alpes et le Mont Blanc les jours de beau temps, la roche de Vergisson, les crêtes des monts environnants, les villages et hameaux émergeants au milieu des vignes des bocages et des forêts.

La déforestation de la forêt gauloise originelle amena la plantation des premières vignes, puis une polyculture plus contemporaine qui céda sa place à la monoculture viticole actuelle.

Le défrichage du sommet et de la pente douce de la roche de Solutré a contribué à faire apparaître un milieu spécifique. Jusqu'au milieu du 19e siècle, les troupeaux de chèvres avaient, sur ces parcelles entourées de murets de pierre sèche leur lieu de pâture. Ce pâturage, ainsi que la pratique du brûlage, entretenaient la pelouse sèche qui s'y est développée, et qui accueille de nombreuses espèces végétales et animales rares et protégées.
Les pelouses calcicoles du mâconnais, dites aussi "pelouses calcaires", sont également présentes sur le sommet des 4 autres monts formés à la même époque le Monsard, le mont de Leynes, la roche de Vergisson, et le mont de Pouilly.

Au pied de la Roche est situé le Musée départemental de Préhistoire, créé par le Conseil Général de Saône-et-Loire (sous l’impulsion occulte de François Mitterrand) inauguré en 1987. En raison des protections en vigueur sur le site, le musée est placé sous un dôme planté de végétaux, à peine visible de loin.
La Roche de Solutré fait partie du réseau Opération grand site, sous l’égide gouvernementale, mais aussi du conseil régional de Bourgogne, du conseil régional, de la communauté de commune, et des communes de Charnay-les-Mâcon, Davayé, Fuissé, Prissé, Solutré-Poully, et Vergisson.(Dossier complet d’Opération grand site pour Solutré en PDF)

Le musée présente, sur les lieux de leurs découvertes, les collections d'un des plus riches gisements préhistoriques d'Europe, ainsi que des maquettes reconstituant des scènes de chasse et des expositions temporaires sur des sujets en rapport avec l’archéologie, la préhistoire, ou l’ethnographie.
Contrairement à la légende jamais les hommes préhistoriques vivant près de Solutré n’ont pourchassé les chevaux pour les pousser à se précipiter du haut de la Roche. C'est en réalité au pied de l'escarpement rocheux que les troupeaux étaient traqués puis abattus.

La Roche de Solutré à connue un regain de notoriété avec son ascension annuelle, le dimanche de la Pentecôte, par François Mitterrand, accompagné de son labrador Baltique, ses beaux-frères Roger Gouze et Roger Hanin, ainsi que la troupe de ses courtisans : Jack Lang, Georges Kiejman, Pierre Bergé, Jacques Attali, Pascal Sevran, Claude Estier, ... et de nombreux journalistes. Occasion de transformer la région en camp retranché cerné par les forces de l’ordre. Cet événement médiatique faisait se hérisser les cheveux de bon nombre…
La BD met aussi La Roche à l’honneur avec Rahan, en juin 2004, dans « Le secret de Solutré »
A voir des photos récentes de la Roche de Solutré sous la neige sur l’excellent blog "A©tu bien pris tes comprimés"?

Bibliographie
• Paléontologie Française, Henry de FERRY & Dr. de FROMENTEL, Paris, 1861
• L'Homme préhistorique en Mâconnais, Henry de FERRY, 1868
• Le Mâconnais préhistorique, Henry de FERRY, Paris, 1870
• Solutré ou les chasseurs de rennes de la France centrale, Adrien ARCELIN, Paris, 1872
• Les fouilles de Solutré, Adrien ARCELIN, Mâcon, 1873
• Annales de l'académie de Mâcon, 1869-1906
• 1866 : l'invention de Solutré, Catalogue de l'exposition de l'été 1989 au Musée Départemental de Préhistoire de Solutré
• Solutré, 1968-1998, Jean Combier et Anta Montet-White (dir.), (2002), Mémoire de la Société Préhistorique française XXX, ISBN 2-913745-15-6

12/03/2006

Communiqué de Jean Sabench

Communiqué de Jean Sabench
Adjoint au Maire de Riols, chargé des questions d'environnement.
Apiculteur de la Confédération paysanne
Membre de la Coordination apicole

OGM Il est urgent de réagir
Le sénat va débattre le 21 mars,
Envoyez la lettre ci jointe aux sénateurs, mettez vos noms et adresse et signature et envoyez à:
andre.vezinhet@wanadoo.fr m.vidal@senat.fr g.delfau@senat.fr


Nom :
Prénom :
Adresse :

Objet : Vote de la Loi de Coexistence OGM


Monsieur le Sénateur,

Un récent sondage (BVA janvier 2006) montre que 74 % des français attendent de leurs élus qu’ils interdisent les cultures d’OGM en appliquant strictement le principe de précaution et qu’à 85 %, ils veulent que l’Agriculture Biologique, les AOC et les Labels restent strictement sans OGM. Par ailleurs, ils souhaitent à 72 % une interdiction temporaire (c’est à dire un moratoire) et à 78 % une consultation par référendum sur cette question.

C’est dans ce contexte que vous allez devoir vous prononcer sur un projet de loi présenté par le gouvernement qui prétend organiser l’impossible coexistence des cultures OGM et conventionnelles mais qui, en réalité, programme la disparition des cultures traditionnelle et de qualité.

Le débat est présenté comme opposant la science et le progrès à l’irrationalité des réflexes populaires.
A y regarder de plus près, de nombreux travaux scientifiques révèlent l’existence de risques avérés pour la santé humaine et animale, l’environnement et les systèmes agraires de qualité.

Vous avez été destinataire de nombreux documents destinés à fonder votre jugement sur les risques sanitaires et environnementaux de la dissémination volontaire d’OGM dans l’environne
ment ainsi que sur les risques économiques pesant sur les paysans face aux conséquences sur les filières en cas de désaffection des consommateurs pour des produits contenant des OGM.

En refusant d’informer les citoyens sur les risques sanitaires des OGM, sous prétexte de protéger la position concurrentielle des firmes de biotechnologies, l’Etat reconnaît implicitement que ces risques existent, comme nombre de chercheurs en témoignent.

Contre toute logique et au mépris de l’intérêt des françaises et des français, l’Etat propose donc de généraliser les contaminations, faisant porter sur les agriculteurs et les consommateurs la responsabilité financière et les conséquences sanitaires et environnementales.

Seuls un moratoire sur toute culture transgénique en plein champ suivi d’une interdiction des disséminations volontaires par les entreprises semencières permettront une évaluation des risques sur les systèmes agraires existants et la santé des consommateurs. La responsabilité des contaminations, déjà présentes en l’absence de culture OGM dans le voisinage, doit reposer sur les firmes qui produisent et importent des OGM. La France doit refuser les semences conventionnelles contaminées dès le seuil de détection.

L’article 23 de la Directive 2001/18/CE permet à chaque état européen de refuser la commercialisation sur son territoire d’OGM lorsqu’il y a des éléments prouvant des risques pour la santé ou l’environnement, même si ces OGM sont autorisés par la Communauté Européenne. Cet article doit être traduit dans la loi française. Toute autre solution me parait inacceptable.

Je vous prie instamment de ne pas céder à la pression de quelques multinationales agro semencières et de voter une loi fondée sur le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, j’observerai attentivement vos efforts à l’Assemblée nationale pour combattre une légalisation de la contamination génétique et pour proposer une loi sur les OGM réellement protectrice de l’environnement et de la santé des citoyens.

Signature