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04/01/2006

Lettre ouverte à la Diane de Pierrerue

Messieurs,

En tant que responsables de la Diane de Pierrerue je tiens à porter certains faits à votre connaissance afin que vous y mettiez, immédiatement, un terme, faute de quoi je n’hésiterais pas à prendre les dispositions qui s’imposent.

Monsieur A. chassant sous l’égide de votre Diane, est venu il y a quinze jours chercher un chien qui s’était réfugié au Crouzet, ce monsieur s’est permis de laisser entendre que nous étions soupçonnés d’avoir pris l’un des chiens de la Diane, il a également brandi le spectre de l’intervention de ses amis gitans, menace qu’il a réitéré avant-hier à Monsieur L., ainsi que celle de s’en prendre à mes chiens.

Tous les chiens qui viennent au domaine sont nourris et abreuvés en attendant que leur propriétaire, que nous avertissons, vienne les chercher et le nécessaire est fait pour éviter tous problèmes avec mes propres chiens. Nous prenons certainement davantage soin de ces animaux que certains chasseurs.

Je suis outrée que quiconque puisse nous soupçonner de maltraitance envers un animal ou puisse penser que par mesquineries envers les chasseurs nous puissions nous en prendre à la gente canine. Mais ne juge t-on pas les autres selon soi-même ?

Quand aux menaces de ce monsieur, d’une part s’il pense m’impressionner c’est en vain, gitan ou autre, il serait bien surpris du résultat d’une telle démarche. Avant de s’attaquer à quiconque il est judicieux de s’informer sur la personne. Je m’interroge, d’autre part, sur le besoin de recourir à l’aide d’une troupe en face de deux personnes dont une femme, quel courage !!!...

        Ceci dit je ne tolère pas ces menaces. J’attends des excuses, je suis à la disposition de ce monsieur et de vous-mêmes pour régler sans délai ce différent, faute de quoi je serais amener à penser que vous cautionnez cette attitude, et devrais agir en conséquence.

        En ce qui concerne mes chiens, les deux gardiens males ne quittent pas les lieux sans être accompagnés. Les trois femelles qui battent la campagne sont totalement inoffensives, hors de la maison, et se joignent régulièrement aux marcheuses du troisième âge qui prennent la piste et sont ravies de leurs présences. J’ai les attestations de quatre d’entre elles à ce propos.

      Si il devait arriver le moindre problème à l’une de mes chiennes, les associations de protection des animaux se feront un plaisir de m’épauler dans une procédure que je mènerais avec l’ampleur que peut donner le recours aux médias. Et je ne manquerais pas bien sure de relater les dires de Monsieur A.

        Pour finir mon laxisme concernant vos incursions répétées sur mes parcelles du versant de la Bosque ne vous autorise en aucun cas à empiéter sur le reste du domaine. Je vous rappelle que, par référence cadastrale, le ruisseau de Chabardes fait la limite des communes de Prades sur Vernazobre et de Pierrerue et par le fait de votre territoire de chasse. Je tiens à ma tranquillité et à celle de mes chiens, je ne ferais aucun compromis sur le sujet. Je vous réitère donc ma demande de faire respecter les limites de ma propriété. Les rôles seraient inversés il y a belle lurette que vous m’auriez mise au tribunal. N’abusez pas de ma volonté de maintenir de bonnes relations de voisinage, en me poussant à des agissements que vous ne pourriez que regretter.

Dans l’attente, veuillez agréer, Messieurs, mes sincères salutations.

Pour information :

- Copie de ce courrier sera envoyé ce jour à mon avocat Maître C.

- Sous huitaine, et sans contact de votre part, le même courrier sera remis en mairie, à la gendarmerie, à la fédération de la chasse de l’Hérault, et aux sociétés de protection des animaux, ce en préambule aux suites à donner.

- Je me réserve également le droit de me porter partie civile dans tout dossier en cours contre votre Diane.