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18/03/2006

Jean Lassalle

Après plusieurs années de démarches politiques Jean Lassalle a entamé mardi 7 mars 2006, à l'Assemblée nationale, une grève de la faim pour empêcher la délocalisation de l'usine Toyal qui emploie 150 salariés dans la vallée d'Aspe, située dans les Pyrénées-Atlantiques.

Toyal Europe S.A, filiale du groupe japonais TOYO Aluminium K.K
Toyal est installé depuis 1925 à Accous, cette usine, filiale du groupe nippon Toyo Aluminium K.K. , est spécialisée dans la fabrication de poudre et de pigments d'aluminium pour l'industrie automobile.

Jean Lasalle
Député de la IVème circonscription des Pyrénées-Atlantiques
Maire de LOURDIOS-ICHERE, Pyrénées-Atlantiques
Conseiller Général du Canton d'Accous
Vice-Président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques
Président de l'Association Départementale des Maires des Pyrénées-Atlantiques
Président de l'Institution Patrimoniale du Haut-Béarn
Président du Comité Départemental du Tourisme des Pyrénées-Atlantiques
Etc…

Vous pouvez adhérer au comité de soutien
ou signer la pétition de soutien à Jean Lasalle

Histoire d’avoir un autre point de vue…
http://www.ossau.net/ossau/voirsujet_1504.htm
http://www.ossau.net/ossau/voirsujet_202.htm

medium_paysage17.3.jpg

Photo : Francois Bres

la vallée d'Aspe
les acteurs de la vallée d’Aspe
L’éco-musée
Les lacs
Les ours, les vallées d'Aspe, d'Ossau et Barétous
par Jean Baylaucq, maire de BIELLE et Conseiller Général du Haut-Ossau
Une toute autre vision des problèmes liés aux ours dans ces vallées, l’analyse en connaissance de cause des gens du terroir.
Preuve, s’il en fallait, que l’autorité des technocrates fait plus de mal que de bien et que les gens, directement concernés, ne sont pas entendus pas plus que leur expérience et savoir pris en considération…
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Photo : Vincent Munier

14:15 Publié dans Communiqués | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Women

12/03/2006

Communiqué de Jean Sabench

Communiqué de Jean Sabench
Adjoint au Maire de Riols, chargé des questions d'environnement.
Apiculteur de la Confédération paysanne
Membre de la Coordination apicole

OGM Il est urgent de réagir
Le sénat va débattre le 21 mars,
Envoyez la lettre ci jointe aux sénateurs, mettez vos noms et adresse et signature et envoyez à:
andre.vezinhet@wanadoo.fr m.vidal@senat.fr g.delfau@senat.fr


Nom :
Prénom :
Adresse :

Objet : Vote de la Loi de Coexistence OGM


Monsieur le Sénateur,

Un récent sondage (BVA janvier 2006) montre que 74 % des français attendent de leurs élus qu’ils interdisent les cultures d’OGM en appliquant strictement le principe de précaution et qu’à 85 %, ils veulent que l’Agriculture Biologique, les AOC et les Labels restent strictement sans OGM. Par ailleurs, ils souhaitent à 72 % une interdiction temporaire (c’est à dire un moratoire) et à 78 % une consultation par référendum sur cette question.

C’est dans ce contexte que vous allez devoir vous prononcer sur un projet de loi présenté par le gouvernement qui prétend organiser l’impossible coexistence des cultures OGM et conventionnelles mais qui, en réalité, programme la disparition des cultures traditionnelle et de qualité.

Le débat est présenté comme opposant la science et le progrès à l’irrationalité des réflexes populaires.
A y regarder de plus près, de nombreux travaux scientifiques révèlent l’existence de risques avérés pour la santé humaine et animale, l’environnement et les systèmes agraires de qualité.

Vous avez été destinataire de nombreux documents destinés à fonder votre jugement sur les risques sanitaires et environnementaux de la dissémination volontaire d’OGM dans l’environne
ment ainsi que sur les risques économiques pesant sur les paysans face aux conséquences sur les filières en cas de désaffection des consommateurs pour des produits contenant des OGM.

En refusant d’informer les citoyens sur les risques sanitaires des OGM, sous prétexte de protéger la position concurrentielle des firmes de biotechnologies, l’Etat reconnaît implicitement que ces risques existent, comme nombre de chercheurs en témoignent.

Contre toute logique et au mépris de l’intérêt des françaises et des français, l’Etat propose donc de généraliser les contaminations, faisant porter sur les agriculteurs et les consommateurs la responsabilité financière et les conséquences sanitaires et environnementales.

Seuls un moratoire sur toute culture transgénique en plein champ suivi d’une interdiction des disséminations volontaires par les entreprises semencières permettront une évaluation des risques sur les systèmes agraires existants et la santé des consommateurs. La responsabilité des contaminations, déjà présentes en l’absence de culture OGM dans le voisinage, doit reposer sur les firmes qui produisent et importent des OGM. La France doit refuser les semences conventionnelles contaminées dès le seuil de détection.

L’article 23 de la Directive 2001/18/CE permet à chaque état européen de refuser la commercialisation sur son territoire d’OGM lorsqu’il y a des éléments prouvant des risques pour la santé ou l’environnement, même si ces OGM sont autorisés par la Communauté Européenne. Cet article doit être traduit dans la loi française. Toute autre solution me parait inacceptable.

Je vous prie instamment de ne pas céder à la pression de quelques multinationales agro semencières et de voter une loi fondée sur le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, j’observerai attentivement vos efforts à l’Assemblée nationale pour combattre une légalisation de la contamination génétique et pour proposer une loi sur les OGM réellement protectrice de l’environnement et de la santé des citoyens.

Signature