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14/01/2006

Arrachage


Les viticulteurs du Languedoc-Roussillon avaient jusqu'au 31 décembre pour demander à bénéficier de la prime d'arrachage, 3.500 dossiers environ ont été déposés.
Lors de la campagne de 1995-1996, 4 764 hectares ont été supprimés, pour celle-ci, c’est officiel, 12 501 hectares de vigne vont disparaître.

Aude 4 500 ha
Hérault 3 700 ha
Gard 2 301 ha
Pyrénées-Orientales 2 300 ha.

Chute des cours,de la consommation, de l’exportation, concurrence des vins étrangers, hausse des prix des produits phytosanitaire, des charges sociales MSA, surendettement, découragement, un tout qui pousse les viticulteurs à abandonner leurs terres.

Chaque exploitant devrait recevoir en moyenne 6.000 euros par hectare arraché.
Aujourd'hui, les vignerons perdent entre 500 € et 600 € par hectare.

Les caves coopératives vont elles aussi se trouver en difficulté. Les exploitations se réduisant comme des peux de chagrin elles n’auront plus suffisamment de coopérateurs et de rendement pour rester rentables. Elles devront songer à se regrouper si elles aussi ne veulent pas disparaître.

Quelle issue est envisagée par le gouvernement ?
Une seconde campagne d'arrachage est semble t-il à l’étude….
En attendant la distillation est à l’ordre du jour. Sur 8,5 millions hectolitre en stock pour le Languedoc-Roussillon, 1,2 million seront transformés en alcool de bouche…
Il est clair que cela va tout résoudre…

10/01/2006

La banque alimentaire de Béziers...

Anonymement déposée dans ma boite postale, un article de journal photocopié aurait sans doute atterri à la poubelle si le titre n’avait retenu mon attention.

Béziers actualité,
Détournement de la banque alimentaire,
L’enquête administrative qui accable le responsa
ble.

Un tel sujet évidement m’a poussé à lire l’article
L’anonyme bien intentionné à juste oublié de préciser de quel journal émanait cet article et mes recherches concernant l’auteur Pierre Emmanuel AZAM sont restées vaines, mais m’ont amenés sur CQFD dont je vous délivre l’intégralité de l’article

BRAQUAGE DE BANQUE ALIMENTAIRE

Distribuer les colis de la banque alimentaire de l’Hérault aux pauvres, et surtout aux pauvres arabes, c’est donner de la confiture aux cochons, devait penser le chef du service d’aide alimentaire du CCAS de Béziers. Il détournait donc les meilleurs morceaux vers sa propre gamelle. L’humanitaire n’est bien servi que par lui-même.
Ca chauffe au Centre Communal d’Action Sociale de Béziers. Le 3 mai 2005, Raymond Couderc, maire de la ville, accuse réception d’une enquête interne particulièrement gratinée sur le responsable de son service d’aide alimentaire, Philippe Puech. Ce dernier, embauché en 1983 et passé chef en 1996, a instauré à son profit (et à celui de sa compagne) un système de détournement des denrées récoltées auprès des commerçants « ou issues des excédents européens gérés par la Banque alimentaire de l’Hérault », qui devaient être distribuées aux personnes en grande difficulté.
« Pour [Philippe Puech], c’était inconcevable qu’on donne du foie gras ou des magrets à ces familles, notamment et surtout maghrébines (sa phrase préférée était : “Il va falloir rallumer les fours”) », témoignent des employés dans le rapport. Aussi, « certains produits n’étaient jamais distribués ». Pour ne pas gâcher la marchandise, « ce qui était trié était mis sur l’étagère spéciale dans la réserve ». « Trois à quatre cartons d’épicerie et trois à quatre sacs plastique par semaine » disparaissaient dans le coffre de la voiture du chef de service. La quantité variant selon la taille du coffre et le coup de main que sa famille venait lui donner.
Et s’il y avait encore du rab, M. Puech avait établi un planning pour que les femmes du service prennent sur leur temps de travail pour mitonner les repas du midi de son staff de quinze employés. Fin gourmet, le chef « fixait les menus selon ses envies. » « Gigot d’agneau, magret, légumes farcis... » devaient être cuisinés en abondance afin que monsieur puisse emporter de copieux doggy-bags pour le dîner. Histoire que ses subordonnés n’aillent pas cafter auprès de ses supérieurs, Philippe Puech leur faisait porter le poids d’une partie de sa combine en leur fourguant des cartons de bouffe de second choix. Et il n’hésitait pas à invectiver (« bons à rien », « branlots », « tous des bourrins »...), harceler et placardiser les récalcitrants. Pour les intimider, il affirmait qu’il avait le bras long et que « Raymond [Couderc, le maire] était son ami ». Au vu de la teneur du rapport contre le kapo Puech, son « ami Raymond » a bien été obligé de constater les « dysfonctionnements particulièrement graves » de son service et de le suspendre de ses fonctions. Mais serait-ce à cause de la longueur de son bras que la mairie ne s’est pas portée partie civile contre lui ? Le mystère restera entier. Quand CQFD a essayé de joindre le directeur du CCAS et l’adjoint aux affaires sociales de Béziers, ils étaient en réunion. Pas de bol.
Publié dans CQFD Mis à jour le :15 juin 2005. Auteur : Grite Lammane.
http://www.cequilfautdetruire.ouvaton.org/article.php3?id_article=662

Dans l’article de Monsieur Azan il est fait mention des menaces faites à l’encontre des employés. Mutations, titularisations étaient les moyens de pressions coutumiers.
Autre constat d’abus d’autorité un témoin énonce « Il se comportait avec nous, (personnel féminin), comme si on était son harem, il se comportait avec certaines filles comme si c’était sa propriété »
En prime l’amie de ce « monsieur » participait avec un rôle de directrice tout à fait honorifique.

Est reproduit dans ce même article le rapport de saisine du conseil de discipline signé par le maire de Béziers, Raymond Couderc, qui demande à titre de sanction disciplinaire, nécessairement exemplaire, la révocation de M. Philippe Puech.

L’anonyme a du passer par ce blog et doit avoir quelque compte à régler en suspend… Ceci dit si le sujet n’avait pas été des plus scandaleux et intolérable je ne l’aurais pas publié, avoir le courage de ses opinions et affronter à visage découvert ses détracteurs est une meilleure carte de presse… A bon entendeur…

Parce que vous savez quoi ? Ce « monsieur » n’est rien moins que le fils de l’un des responsables de la Diane contre laquelle j’ai certains griefs…